Depuis plusieurs années, les maires des communes limitrophes des anciennes routes nationales, RN60 et RN7, essaient en vain de limiter le développement de la présence de prostituées tout au long des axes routiers en amont et en aval de Montargis, d'Est en Ouest et du Nord au Sud. Il faut le dire: les prostituées ont été repoussées des grandes villes, notamment Paris depuis 1998 (Coupe du Monde de football), vers la province. Et le phénomène se développe avec l'ouverture non maîtrisée des frontières, car les prostituées n'auraient pas toutes leur titre de séjour! Bref, pas facile d'y voir clair, entre un cadre légal inapplicable et une mauvaise foi typiquement française!
Les maires se sont réunis souvent avec les services de l'Etat et les associations compétentes. Nous avons recherché des solutions et rechercherons encore... Le résultat n'est pas à la hauteur de nos espérances. Localement, nous sommes sensibles au point de vue des habitants riverains de ces routes "touristiques".
Le maire défend l'intérêt des habitants de sa commune. Cette motivation m'a conduit à agir une nouvelle fois de façon plus... marquée! C'est ainsi que vous aurez pu remarquer quelques rainurages le long de la RN7 (ou D2007) à la hauteur de Pressigny-les-Pins. J'ai en effet pris le tracteur de la commune, attelé à la charrue, pour remuer quelque peu les bordures et ainsi dissuader les clients potentiels des prostituées. Je n'en suis pas fier. Je suis seulement déterminé à éliminer le spectacle peu recommandable qui est offert gratuitement aux habitants riverains et à leurs enfants. Je veux également éviter les risques d'accident de la route liés aux arrêts intempestifs des clients avec leurs véhicules sur cet axe à grande circulation, à des emplacements dangereux. Je veux aussi offrir à nos visiteurs un paysage moins provocateur (raccoleur?) et plus accueillant.
Le maire,
bonjour
je suis pour la prostitution , mais dans le respect d'autrui.
Il a raison dans son attitude comme faire grêve avec "obstruction au moyen de son outil de travail", ceci à le mérite d'accélérer les éventuelles négociations et de délimiter des l'intêret de tous, une frontière commune a la tolérence. on a tous des intêrets a défendre, mais la liberté s'arrête ou l'on piétine celle des autres.
Bonne cohabitation a tous et respect.
candide
Rédigé par : thoret | 05 avril 2012 à 13H37
Bonjour Monsieur,
Je n'ai pas les prétentions que vous me prêtez. La prostitution n'est pas interdite en France. Je suis seulement solidaire des habitants riverains de l'axe routier qui subissent les désagréments à proximité immédiate des jardins et chemins de randonnée. Responsable devant mes administrés, je souhaite simplement protéger les enfants et entretenir notre cadre de vie commun. Je pense que les conditions d'exercice de la prostitution ne sont pas suffisamment encadrées. Au-delà des préoccupations locales des riverains, un débat sur la prostitution serait nécessaire à l'échelle nationale, avec comme objectif prioritaire la lutte contre toutes formes de violences faites aux femmes qui sont soumises aux proxénètes.
Je vous remercie pour votre commentaire sur notre blog.
Cordialement,
Le maire,
Brieuc Nicolas
Rédigé par : Brieuc NICOLAS | 05 avril 2012 à 09H11
Monsieur le maire,
Je suis marié et père de famille. Je lis votre article et désolé mais vous me faites rire plus que certains feuilletons à la télé, labourer le long des routes pour lutter contre le proxénétisme.....J'ose espérer pour vous qu'il n'y aura pas d'accident à cause de ces bas cotés instables...parce que là vous ne serez pas loupé......pourquoi rejeter les évidences...et génerer un puritanisme exacerbé....il y a des moyens plus simples, mettre en fourrière les véhicules qui déposent ces pauvres femmes....
Rédigé par : Monico | 03 avril 2012 à 20H00